7 Aprile, 1915

Slavina primaverile sull'Ungheria

Gli austro-ungarici non riescono a contenere l’esercito russo sui Carpazi. L’avanzata delle armate zariste sembra inesorabile: si sono assicurate il controllo delle creste più importanti e dominano una linea di circa 190 chilometri, non una bazzecola. Il 7 aprile i russi sviluppano la grande offensiva scendendo in cinque diverse vallate del versate ungherese. Una slavina primaverile.

In Inghilterra, lontano dal fronte, è scoppiata la polemica proibizionista. Re Giorgio ha da poco vietato di servire bevande alcoliche a corte. In molti si affrettano a manifestare solidarietà Sua Maestà: c’è la Chiesa, alcuni importanti uomini d’affari, ma anche molti politici, non saprei se per convinzione o forse per convenienza. La situazione però non va sottovalutata: Lloyd George avrebbe ricevuto non meno di 65.000 lettere al riguardo, tutti cittadini d’accordo con il proibizionismo. Il Governo ne parla, ma l’eventualità di legiferare in proposito non piace: sui liquori sono tutti d’accordo, ma la produzione di birra è un’industria abbastanza trainante nel Regno Unito; sono tanti soldi e soprattutto tanti lavoratori.

Davide Sartori

GLI AVVENIMENTI

Politica e società

  • Grande dimostrazione interventista a Genova per l'arrivo di Peppino Garibaldi.   
  • L'appello delle Chiese sull’uso moderato degli alcolici viene seguito da un appello degli uomini d’affari riguardante lo stesso obiettivo.
  • La minoranza del Partito socialista tedesco pubblica un manifesto contro la guerra.
  • La prima unità dell’Expeditionary force “G” (formata dalla forza “E”) salpa dall’Egitto verso i Dardanelli.

Fronte occidentale

  • Scontri dal risultato incerto vicino Saint-Mihiel.
  • I francesi iniziano una forte offensiva tra la Meuse e la Mosella.

Fronte orientale

  • Continua l’avanzata russa nei Carpazi, di cui ormai tengono la cresta per circa 190 chilometri.
  • I russi, sviluppando la loro grande offensiva nei Carpazi, avanzano in cinque vallate del versante ungherese.

Fronte meridionale

  • Le artiglierie austro-ungariche bombardano nuovamente Belgrado.

Fronte asiatico ed egiziano

  • Schermaglie fra i turchi e i britannici a nord-est di Al-Qantarah (Egitto).

 

 

Parole d'epoca

Paul Cazin

L'humaniste à la guerre; hauts de Meuse, 1915

Bois dit le Brûlé, 7 avril. i heures du matin.  Toute la nuit d'hier au fond du ravin. Le temps s'est remis au beau. Un régiment inconnu s'arrête près de nous. Quelle différence avec nos petits gars que j'ai vu ramener, à trois reprises, l'autre jour, sous les mitrailleuses, et dont l'un me disait :  — Ah! sergent, au début, c'était bien mieux. On n'aurait pas su comment dire pour dire non.  Ceux-là disent non, et les officiers prennent les devants tout seuls. Nos hommes en sont indignés.  Notre abri à peine achevé, tapissé de sapin et jonché d'herbe sèche, sert de poste de secours. Les autres, qui ont perdu la tête, courent sur les crêtes, se font repérer et s'attirent des bordées de mitraille. Voilà une bonne éducation pour ma petite sensibi- lité : du sang, du sang et du sang! Mais le joli ta- bleau qu'un groupe de soldats autour d'un blessé! Il larmoie, le pauvre diable, et secoue son nez d'où le sang s'égoutte.  — Ai-je beaucoup de mal?  — Mais non, mais non... Allons, un peu de co- ton... Enroulons maintenant, et le képi par là-dessus. Nous voilà joli garçon...  Un autre a un petit trou bien propre au milieu de la cuisse : c'est la plaie de saint Roch.

Un autre a le bras entièrement arraché ; on dirait un quartier de viande à l'étal d'une boucherie. On l'a couché à l'en- droit que je m'étais préparé. Il râle en pleurant. Et d'autres sont déjà dans le suprême repos, où il n'y a plus ni cris, ni larmes, ni douleurs, car les pre- miers temps sont passés... Les troupiers circulent au- tour d'eux, leurs boîtes de conserve ouvertes à la main, mangeant en silence et regardant ces yeux mal fermés et ces nez effilés que la Mort pince... Seigneur, Père de nos âmes, donnez-moi la joie calme de votre saint amour, gardez-moi comme la prunelle de l'œil, et protégez-moi à l'ombre de vos ailes! « A la tombée de la nuit : « Aux armes! » En un ins- tant, tout le monde est sur la crête, en tirailleurs, à plat ventre. Au loin, sur le fond gris du ciel, des ombres... C'est notre commandant qui fait jalonner le terrain pour la construction d'une nouvelle tran- chée. On se reconnaît. Je l'accompagne avec quel- ques hommes. Plateaux déserts, noirs à l'infini. Des quatre coins de l'horizon parlent des fusées de toutes couleurs qui nous font courber le dos à chaque ins- tant. On finit par ne plus savoir où l'on va dans ces ténèbres. Mais le vieux bonhomme est ravi. Il a trouvé un lièvre encore chaud, tué par un éclat d'obus. Il a trouvé aussi du miel, au nez des Boches... comme Samson dans la orueule du lion...  Passé la nuit dans un de ces terribles abris sou- terrains, basse-fosse bourbeuse pour martyrs, bauge puante pour fauves malheureux. Les obus pleuvent à faire peur. On dirait que l'ennemi veut se débarrasser avant de partir. Courage! Il faut rire quand même. On organise un concours de saleté que j'ai bien peur de gagner. On essaie de se re- présenter l'émoi que l'on soulèverait dans un hôpi- tal, si l'on y débarquait en cet état.  Je viens de me réveiller dans une flaque de boue liquide. J'attends la soupe, la voici. Je lui trouve, malgré mon appétit féroce, un singulier goût de suie. Vois ces gouttes abominables qui tachent tout et comme on est à plaindre.   Notes du même jour.  Fortis est ut Mors Dilectio. Lampades eius lam- pades ignis. Aquie multae non potuerunt exstinguere caritatem.  Les grandes eaux, image des grandes calamités.  Infixus sum in limo prolundi el non est substantia.  Nous sommes les naufragés de cet océan de boue. Je nous vois emportés par une houle molle, où rien ne tient droit, et sur laquelle dansent des croix de bois. Mon cœur chavire de tristesse et ma tête part à la dérive... Eripe me de lulo ut non infigar. Non me demergat tempestas aquœ.  Où donc ai-je vu ce ferme roc sur lequel s'élevait une grosse croix de pierre, à la mémoire de quelques marins disparus? C'est sur une côte terrible des îles normandes, Sercq ou Guernesey, je ne sais plus, devant une grande mer frissonnante, hérissée de brisants pareils à des monstres. L'inscription rap- pelait le cri de Jonas submergé...  Garde-moi, Toi qui as ton chemin dans la mer el ton sentier au milieu des grandes eaux.  

Come in una macchina del tempo, ogni giorno una nuova pagina del diario.
Le testimonianze, le immagini, i filmati negli archivi e nei giornali dell'epoca.

Sono nato a Roma nel dicembre del 1984, mi sono diplomato al liceo scientifico J.F. Kennedy e ho frequentato la facoltà di Scienze della Comunicazione all’università la Sapienza, ma non mi sono laureato.

I miei interessi? Un po’ di tutto, come molti trentaduenni. Lo sport, la politica, la Storia del ‘900. Niente di eccezionale.


Dal dicembre 2003 al marzo 2005, ho scritto per un giornale locale (Il Corriere Laziale), quindi ho fatto uno stage con una piccola televisione satellitare (Nessuno TV).
Nel 2011 la Graphofeel edizioni ha pubblicato il mio libro “Mens insana in corpore insano”, il racconto di una vacanza on the road da Roma a Capo nord.
Dall’agosto 2013 al gennaio 2014 ho ricominciato a scrivere di calcio quotidianamente, con articoli e pronostici sportivi sul sito http://www.scommessepro.com/
Da giugno 2014 racconto la Grande Guerra, giorno per giorno.

Davide Sartori